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Ce site, qui a franchi les 2 millions de visites, n’existerait pas si le centre de recherche en dermatologie de Sophia Antipolis n’avait pas été créé par L’Oréal et Nestlé à une époque où leurs dirigeants n’avaient pas une vision purement mercantile mais également l’ambition de développer nos connaissances dans le domaine de la biologie de la peau et de la dermatologie.
La pigmentation de la peau est un processus complexe qui, dans l’épiderme comme dans les follicules pileux, débute avec la synthèse de la mélanine dans les mélanosomes au sein des mélanocytes , suivie par le transfert des mélanosomes aux kératinocytes environnants qui vont ultérieurement transporter le pigment et éventuellement le dégrader.
Chez l’homme, l’ensemble de la population des mélanocytes se localise dans les follicules pileux et dans l’assise basale de l’épiderme. Quelle que soit leur localisation dans la peau, les mélanocytes ont une origine embryologique commune, la crête neurale dont elles dérivent sous formes de mélanoblastes (cellules non-pigmentées).
Il existe deux types de mélanine dans les cellules épidermiques, l’eumélanine, un pigment de couleur brun-noir, et la pheomélanine un pigment de couleur jaune-rouge. Dans les mélanocytes, cohabitent des eumélanosomes et des phéomélanosomes. La tyrosinase est l’enzyme-clé qui régule les premières étapes de la synthèse de la phéomélanine et de l’eumélanine : la conversion de la L-tyrosine en L-3,4-dihydroxyphénylalanine (L-DOPA) et l’oxydation de ce composé en dopaquinone. A partir de la dopaquinone, les voies de synthèse diffèrent pour l’eumélanine et la phéomélanine.
Le rôle majeur des mélanines est de protéger la peau contre les effets néfastes des rayons UV et d’empécher ainsi le développement de cancers cutanés.
Chez l’Homme, comme chez les autres Mammifères, la couleur de la peau et des poils est principalement déterminée par le nombre, la taille, le type et le mode de répartition des mélanosomes. Il est particulièrement intéressant de noter que dans les conditions normales, les différences raciales de pigmentation de la peau chez l’Homme ne reposent pas sur le nombre de mélanocytes présents dans l’épiderme. Pour une zone déterminée, le nombre de mélanocytes épidermiques est sensiblement identique chez le noir, le blanc ou l’asiatique. Les facteurs prépondérants dans le déterminisme de la couleur de la peau sont donc le type de mélanine synthétisé et le niveau d’activité des mélanocytes.
Il existe de très bons sites Web traitant des principaux désordres cutanés. Voir ci-dessous les liens pour certains d’entre eux.
La cellule de Langerhans est la cellule dendritique la mieux connue chez l’homme. Les cellules de Langerhans sont capables d’orienter la réponse immune soit dans le sens d’une réponse inflammatoire soit dans le sens d’une tolérance active. Aujourd’hui, la cellule de Langerhans est une cible pour les traitements immunosuppresseurs dans l’inflammation chronique ou pour la protection face aux agressions environnementales comme les rayons U.V. Leur place dans la vaccination est fondamentale.
Les nanomatériaux et plus généralement les nanotechnologies recouvrent un domaine en plein essor depuis une vingtaine d’années qui devrait jouer un rôle très important dans l’économie du XXIe siècle. L’intérêt majeur de ces nano-objets repose sur les propriétés inhérentes à leur morphologie et à leur taille. En effet, la réduction de la taille de diverses structures en deçà du micromètre a permis de mettre en évidence de nouvelles propriétés non observées à des tailles plus conventionnelles. Ainsi, ces nanomatériaux sont retrouvés dans de nombreux secteurs tels que l’électronique, l’informatique, la téléphonie mobile, le sport, les textiles, le bâtiment, l’automobile, mais également l’alimentation, la santé et les produits cosmétiques. Les nanomatériaux promettent des avantages significatifs dans ces différents domaines, notamment en médecine au niveau du diagnostic et du traitement. Ils permettent l’obtention de meilleurs rendements énergétiques, de matériaux plus légers, plus solides et à meilleur marché, de produits électroniques plus rapides et plus puissants. Ils sont également efficaces dans le traitement de l’eau (Afsset, 2010).
Composés chimiques, naturels, ou synthétiques, les produits dépigmentant peuvent agir selon plusieurs types de mécanismes :
- Soit en bloquant la voie de synthèse de la mélanine à un niveau donné (inhibition par compétition enzymatique, blocage des sites actifs, suppression de la synthèse ou de la maturation de la tyrosinase)(#Chang, 2009)
- Soit en bloquant le transfert des mélanosomes (#Wu et Hammer,2014)
- Soit enfin, en détruisant les mélanocytes et donc en diminuant le nombre de mélanocytes (mécanisme de mélanocytotoxicité, plus difficile à contrôler).
Il est généralement admis que les dépigmentants connus agissent par une combinaison de plusieurs de ces modes d’action.
Les dépigmentants sont employés à titre thérapeutique et esthétique. A ce titre, ils entrent aussi bien dans la composition de préparations pharmaceutiques que cosmétiques. Ces deux aspects sont d’ailleurs intimement liés dans la majeure partie des cas.
La peau constitue l’interface entre l’organisme et l’environnement extérieur. Sa raison d’être est d’assurer une mission de protection en formant une véritable barrière qui est vitale. En effet, qu’elles soient d’ordre physique (facteurs mécaniques, thermiques, rayonnements UV , etc.), chimique (tensioactifs, solvants, allergènes, etc.) ou biologique (agents infectieux), le tissu cutané est quotidiennement soumis à de multiples agressions. En plus de cette fonction d’obstacle à la pénétration d’éléments extérieurs, la peau permet de lutter contre la déshydratation en limitant la diffusion de l’eau hors de l’organisme.
Cette barrière cutanée est en grande partie assurée par la couche la plus superficielle de la peau, l’épiderme . On parle alors de « barrière épidermique ». La fonctionnalité de cette dernière est dépendante de la mise en place de différents systèmes très sophistiqués lui assurant de multiples rôles. Ainsi, l’épiderme joue à la fois un rôle de barrière hydrique, physique, anti-oxydante, photo-protectrice mais également anti-microbienne (#Madison, 2003).
La peau est un organe complexe organisé en trois couches, l’épiderme ( et ses annexes, les follicules pilo-sébacés et les glandes sudorales), le derme , et l’hypoderme . Son développement est un processus fascinant qui a été de mieux en mieux compris et a été le sujet de nombreux articles. Vous trouverez ci-dessous un lien avec la thèse de Frédéric Michon en français dont l’introduction vous donnera les clés pour mieux comprendre une sélection d’articles en anglais qui pourra vous aider à découvrir ce domaine de recherche.
Le système nerveux cutané constitue une partie du système nerveux périphérique. Le système nerveux cutané est riche et complexe avec une voie afférente et une voie efférente, les trois compartiments cutanés, hypoderme, derme, et épiderme (sauf la couche cornée), étant innervés.
La jonction dermo-épidermique également dénommée membrane basale épidermique, est la région acellulaire qui sépare le derme de l’épiderme .
L’épiderme , est la couche la plus superficielle de la peau. C’est un épithélium squameux stratifié kératinisé qui se renouvelle continuellement. Les kératinocytes représente la population majoritaire des cellules épidermiques (90 à 95 %). Les autres types cellulaires sont les mélanocytes , les cellules de Langerhans et les cellules de Merkel . L’épiderme ne contient ni vaisseau sanguin ni vaisseau lymphatique, mais renferme de nombreuses terminaisons nerveuses libres.
La fonction primaire de l’épiderme est de produire la couche cornée qui forme une couche protectrice semi-perméable permettant la vie terrestre, en empèchant la perte en eau, en maintenant une hydratation satisfaisante de la peau et en évitant une hyperhydratation.
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